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Didier
FERMENT
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Peux-tu
nous parler de toi en quelques lignes ?
Je suis enseignant-chercheur informaticien dans le Nord de la France.
Je suis passionné, envouté par le vent et passe mon
plaisir à jouer avec lui. Pour ce faire, je crée mes
jouets : cerfs-volants, instruments de musiques éoliennes et
quelques sculptures éoliennes. |
Quand
as-tu commencé dans les couloirs du vent ?
J'ai commencé seul, il y a plus de 10
ans : les couloirs du vent n'existaient pas encore. Ils sont nés
de la rencontre des 3 ou 4 aéolists isolés. |
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Tu
participes activement aux couloirs du vent. Pourquoi ce choix ?
Parce que ce sont les jouets éoliens
qui m'amusent le plus actuellement, mais quand ces jouets me lasseront,
comme tous les gosses, je les jetterais.
Pourquoi
as-tu commencé à fabriquer tes objets éoliens
?
J'adore créer en permanence. Le son que
produit la corde d'un cerf-volant ou les arcs sonores de cerfs-volants
indonésiens m'ont poussés à explorer cette voie.
La bible, le livre "la Musique éolienne" de Christine
Armengaud m'a initié. |
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D'où
te vient ton inspiration ?
N'ayant aucune formation artistique, je me laisse
aller aux rêves éveillés. Je n'ai donc aucune
démarche. La seule technique, que j'applique par expérience,
est de noter/griffonner l'idée qui me vient avant qu'elle ne
s'envole. J'ai donc un tas de bout de papier d'idées à
99% irréalisable, dont quelques unes aboutiront une à
plusieurs années plus tard à une réalisation
fonctionnelle. |
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Quel
objet éolien de ta fabrication préfères-tu et
pourquoi ?
Comme tous les enfants, c'est mon dernier jouet
que je préfère. En ce moment, c'est la harpe éolienne
Vahila que nos avons développé conjointement Bruno Tondellier
: c'est une création minimaliste et interactive.
Quel
type de matériau préfères-tu utiliser ?
Le bambou, le bois, mais aussi les matériaux
recyclés. |
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As-tu
un festival favori ?
Celui où le cadre est magnifique, la
sono discrète, le public participateur et surtout où
je découvrirais de nouveaux aeolistes et cerf-volistes créateurs.
Ce sont ceux auxquels je participe et s'il n'en faut qu'un : Tours |
Que
penses-tu de la place des couloirs du vent dans le monde du cerf-volant
?
Maintenant, chaque festival veut son couloir
du vent : c'est pas très original !
Est-ce
que tu as d'autres passe-temps, et si oui, peux tu nous dire lesquels
?
Le cerf-volant de création, le surf de
vague, la composition musicale électronique, ...
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As-tu
une expérience de jardinier du vent dont tu te rappelleras
toujours ?
J'avais créé un arbre dont les feuilles sont des mains
rouges qui bougent et s'entrechoquent au vent : Je l'appelais soit
le chef d'orchestre de nos instruments éoliens, soit l'arbre
du pouvoir. Une petite fille, qui passait devant, a remarqué
que c'était un arbre à claques. En regardant une fois
encore mon jouet éolien, je compris qu'elle avait raison, et
le temps a passé. Je ne saurais jamais si cette petite fille
était candide, malicieuse
ou battue. |
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